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LE DÉVELOPPEMENT DURABLE : ENJEUX ET SENSIBILISATION A TRAVERS LE PRINCIPE DE RECYCLAGE.
par le MUSÉE, le 08/12/2020
Les nombreuses décennies de consommation et de surconsommation sans limites ont mit, et mettent encore aujourd'hui, en danger notre planète mais également nos sociétés. De ce fait, il parait inévitable de choisir la voie d'un développement plus juste et donc durable. Un développement axé sur un progrès social mais aussi économique qui ne viendra pas mettre en péril l'équilibre de notre planète. Ce défi nous concerne donc toutes et tous.
Si jusqu'à la fin des années 80, la notion de développement durable semblait n'être qu'un simple concept, il est de nos jours un véritable principe de base qui se construit à différentes échelles. Le développement durable passe donc bien évidemment par une phase de recyclage et de revalorisation des déchets.
Mais pour commencer qu'est ce que le recyclage ? Le recyclage est un "procédé de traitement des déchets et de réintroduction des matériaux qui en sont issus dans le cycle de production d'autres produits équivalents ou différents" (dictionnaire Larousse). Il a un double objectif : d'une part il permet de réduire la quantité et le volume des déchets, et par conséquent leur pollution, et d'autre part de préserver les ressources naturelles. Recycler c'est également et surtout protéger. Mais protéger quoi ?
- Recycler c'est protéger l'environnement (le climat, le sol et les eaux, la couche d'ozone...).
- Recycler c'est protéger sa santé (capter et neutraliser les substances dangereuses...).
- Recycler c'est protéger les ressources naturelles (ressources minérales, fossiles...).
Alors n'attendons pas car il n'y a pas de petit travail, de petits efforts. Nous devons tous être responsables de ce que l'on fait.
CONSOMMER LOCAL. COMMENT ? POURQUOI ?
par le MUSÉE, le 18/03/2021
Depuis plusieurs années, la notion de consommation locale est de plus en plus utilisée dans nos sociétés. Ceux qui font le choix de consommer à l'échelle locale sont désignés comme des personnes "locavores". Par définition, le locavore est une "personne qui décide de ne consommer que des fruits et légumes locaux et de saison pour contribuer au développement durable".
Aujourd'hui, une personne consommant du "local" consomme des produits qui proviennent d'un rayon allant jusqu'à 250 kilomètres maximum autour d'elle. De nos jours, il existe de nombreuses façons de mettre en avant ce mode de consommation. En effet, ce dernier se construit à différents niveaux : régional, territorial... Mais consommer local, comment fait-on ? Pourquoi fait-on ?
CONSOMMER LOCAL C'EST AVANT TOUT MANGER DE SAISON ET DONC CONSOMMER DES PRODUITS FRAIS...
En effet, les fruits et légumes de saison sont plus riches en nutriments que ceux consommés hors saison. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils s'adaptent à nos besoins en fonction des saisons. Par exemple, l'été sera plus favorable aux fruits et légumes gorgés d'eau comme la pastèque, le melon ou encore le concombre pour hydrater notre corps. Au contraire, en hiver on privilégiera les fruits riches en vitamine C comme les oranges, les clémentines, mais aussi les courges, les potirons ou les topinambours du côté des légumes ...
De plus, qui dit manger de saison dit également manger des produits frais et par conséquent des produits meilleurs pour la santé. Effectivement, les fruits et légumes locaux (donc dans un rayon défini) ne subissent pas de dégradation des nutriments puisqu'ils ne sont pas soumis aux longues distances lors des transports. En effet, ces derniers supposent de conserver les aliments et donc d'y additionner des conservateurs, des additifs, de les cueillir avant maturité..., autant d'inconvénients qui sont nocifs pour notre santé à tous.
... MAIS CONSOMMER LOCAL C'EST ÉGALEMENT SOUTENIR L'ÉCONOMIE LOCALE ET RESPECTER L'ENVIRONNEMENT.
Consommer local, c'est aussi soutenir l'économie locale en permettant entre autres une meilleure rémunération des producteurs qui nous entourent, une création d'emplois... C'est également avoir le plaisir de faire ses achats près de chez vous et donc de retrouver le plaisir de se déplacer dans son commerce de proximité, sans oublier bien-sûr le contact humain. De plus, préférez-vous investir votre argent dans une entreprise locale, près de chez vous et donc permettre à votre territoire de gagner en attractivité, ou préférez-vous le laisser aux supermarchés et autres grandes surfaces de consommation ? Consommer local c'est aussi un moyen de permettre aux artisans, aux producteurs et agriculteurs de mettre en avant leur savoirs-faire et donc de participer et de favoriser le rayonnement culturel d'une région ou du pays. Enfin, même si on sait toutes et tous que la qualité a un prix, consommer des produits locaux ce n'est pas forcément payer toujours plus cher que dans les grandes surfaces.
Comme nous venons de l'évoquer, consommer local c'est consommer à travers un circuit court, c'est-à-dire que les produits ne transitent que sur quelques kilomètres tout au plus, contrairement aux produits d'importation qui eux parcourent de longues distances en camions ou bateaux. Tout cela intensifie la pollution, les déchets d'emballage (pour conserver les produits) et fait donc grimper en flèche le bilan énergétique. Parce que, oui, les produits, afin d'être protégés sont parfois suremballés ce qui augmente les déchets plastiques, cartons... Privilégier ses propres sachets réutilisables en tissu ou des paniers est bien plus écologique ! En outre, consommer local c'est aussi aller à l'encontre de toutes les méthodes de cultures hors-sol, des élevages et cultures intensifs qui ont des effets catastrophiques sur l'environnement et qui mettent en danger notre biodiversité (trop d'arrosage, surconsommation d'électricité pour chauffer et refroidir les récoltes...). Effectivement, selon une étude de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) par exemple, en France, une tomate cultivée sous serre chauffée répand entre 7 à 8 fois plus de gaz à effet de serre qu'une tomate de saison.
FAIRE SES COURSES, COMMENT CHOISIR SES PRODUITS ?
par le MUSÉE, le 11/05/2021
Faire ses courses peut parfois être synonyme de véritable calvaire pour certains. En effet, si la liste de courses n'est pas préparée en amont (et même comme ça...) les tentations sont parfois inévitables. Il est donc nécessaire de préparer sa liste en amont.
Voici les recommandations provenant du Haut Conseil de la Santé Publique :
- Privilégier des produits bruts mais également de saison,
- Privilégier les huiles de colza et de noix riches en acide alpha-linolénique, mais également l'huile d'olive,
- Privilégier les produits complets ou semi-complets aux produits raffinés,
- Favoriser les légumineuses et les fruits à coque sans sel,
- Consommer des féculents à chaque repas,
- Limiter sa consommation de viande à 500 g par semaine,
- Limiter les aliments salés et préféré le sel iodé,
- Limiter également les boissons et les produits sucrés,
- Eviter tous les aliments comprenant des additifs...
Une fois dans les allées des rayons, n'hésitez pas à acheter tout ce qui concerne l'épicerie sèche et/ou les produits en vrac. L'avantage principal est d'éviter que ses poubelles ne débordent avec des emballages parfois inutiles, parfois jetés dès lors que l'on range ses courses (cartons, emballages plastiques...).
Pour vérifier les compositions des produits directement dans les étals du magasin, il vous suffit d'un simple scan de code-barres et d'une des applications ci-dessous. Quel est leur but ? Elles permettent de passer au crible les ingrédients indésirables présents dans certains produits et nous proposent des alternatives plus saines. Yuka, Open Food Facts, BuyOrNot. Cette dernière en plus d'être axée sur la notion de manger plus éthique et responsable, nous informe sur l'impact de l'entreprise sur son environnement, l'impact environnemental d'un produit mais également sur son processus de fabrication... Enfin, l'application Too Good To Go, qui met en contact clients et commerçants prêts à écouler leurs marchandises du jour à prix défiant toute concurrence, peut être un très bon plan pour éviter le gaspillage alimentaire, alors pensez-y !